Détails de la réservation
- Le : 28 October 2021
- De : 16 h 00
- à : 19 h 00
- Salle : Salle de conférence
Détails de l'évènement
Léna Mariotte
"La stimulation du nerf vague dans le traitement des épilepsies pharmaco-resistantes de l'enfant."
Résumé :
Introduction : L’épilepsie représente la maladie neurologique la plus fréquente chez l’enfant, elle est dans 30% des cas pharmaco-résistante. La stimulation du nerf vague est un traitement adjuvant de l’épilepsie pharmaco-résistante enIntroduction : L’épilepsie représente la maladie neurologique la plus fréquente chez l’enfant, elle est dans 30% des cas pharmaco-résistante. La stimulation du nerf vague est un traitement adjuvant de l’épilepsie pharmaco-résistante en France. L’objectif principal de cette étude est d’analyser la réponse à la stimulation vagale notamment son efficacité dans une cohorte pédiatrique.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive de 71 cas pédiatriques implantés au CHU de Bordeaux entre 2010 et 2020. Nous avons étudié l’efficacité de la stimulation sur la fréquence des crises, leur intensité, les facteurs prédictifs d’une meilleure réponse et les paramètres de stimulation optimaux.
Résultats : Dans cette cohorte, 59,7% des patients sont répondeurs et parmi eux, 44% des patients atteints d’un syndrome de Lennox-Gastaut. On trouve une relation significative entre les patients répondeurs et le type d’épilepsie, en faveur des épilepsies généralisées. Aucune autre association significative n’a été trouvée entre les caractéristiques démographiques et cliniques des patients et une efficacité significative sur l’épilepsie. Cependant, nos résultats laissent penser qu’un des facteurs prédictif de meilleure efficacité serait une implantation précoce du stimulateur dans un délai de 2 ans après le début de l’épilepsie. Un effet dose-réponse de la stimulation est également mis en évidence.
Conclusion : L’analyse de la réponse de nos patients à la stimulation vagale montre de réels bénéfices sur l’épilepsie, l’humeur et le comportement, avec très peu d’effets secondaires graves. Une meilleure réponse serait favorisée par une implantation précoce et une dose quotidienne suffisante qui reste à déterminer.
Responsable
- Nom : Léna MARIOTTE