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Thèse Mouna HANEBALI "Transfert des appels de toxicologie reçus au SAMU 64A vers le Centre Antipoison : étude descriptive à partir des données du SAMU 64A et du Centre Antipoison sur un an"

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Mouna HANEBALI

 

"Transfert des appels de toxicologie reçus au SAMU 64A vers le Centre Antipoison : étude descriptive à partir des données du SAMU 64A et du Centre Antipoison sur un an"

 

Résumé

Introduction : Les intoxications constituent un pourcentage non négligeable des appels d’urgence au SAMU ou au CAP amenés à travailler en collaboration étroite. Cette thèse étudie cette collaboration concernant les appels pour intoxication du SAMU 64A vers le CAP de Bordeaux. Matériels et méthodes : L’objectif est de connaître la proportion d’appels de toxicologie transférés du SAMU 64A vers le CAP et leur typologie. Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective des appels reçus au SAMU 64A concernant une intoxication et transférés au CAP, du 1eroctobre 2015 au 30 septembre 2016. Les intoxications éthyliques ont été exclues. Les données ont été analysées selon le toxique, l’âge et le sexe de l’exposé, la typologie du médecin prenant en charge l’appel, la typologie de l’appelant, le motif d’appel. Résultats : Du 1eroctobre 2015 au 30 septembre 2016, ont été inclus 2517 appels arrivés au SAMU 64A ayant pour motif une intoxication dont 1234 exclus. Parmi les 1283 dossiers d’intérêt, 164 dossiers avaient été transférés au CAP. Les agents en cause parmi les 1283 dossiers sont les animaux (35,85%), les médicaments (30,2%), les gaz /fumée (7,87%) et les produits ménagers (6%) mais aussi des agents non renseignés (8,96%). Les appels les plus souvent transférés au CAP sont ceux concernant les produits ménagers, les produits industriels, les produits cosmétiques et les végétaux. Il y a moins d’appels transférés lorsque l’appelant est un secouriste et plus d’appels transférés lorsqu’il s’agit d’un non professionnel de santé. Sur la totalité des intoxications, les enfants de moins de 10 ans et les adultes entre 30 et 50 ans concernent respectivement 26,17 et 27,57% des cas. Concernant les appels transférés au CAP, 51,88% des intoxiqués ont moins de 10 ans. Les appels concernant les intoxications volontaires sont moins souvent transférés que ceux concernant une intoxication involontaire. Il n’y a pas de différence statistiquement significative sur le transfert de l’appel selon la typologie du médecin régulateur ni selon le sexe de l’intoxiqué. Discussion : Les agents les plus souvent en cause des intoxications transférées au CAP sont les produits ménagers, les produits industriels, les cosmétiques et les végétaux. En effet, les CAP disposent de la composition des agents et maîtrisent les prises en charge, notamment celle des enfants représentant plus de 50% des appels transférés. Les intoxications volontaires sont principalement médicamenteuses, mieux connues des urgentistes et donc plus rarement transférées au CAP. Conclusion : Les résultats de cette étude sont assez proches d’études similaires. Il apparaît que les CAP restent des interlocuteurs privilégiés des SAMU même si le nombre d’appels transférés n’est pas très important.

Responsable

  • Nom : Mouna HANEBALI